La Vérité a disparu !

Depuis l’ancienne alliance que Dieu avait conclue avec le peuple d’Israël, le cœur de celui-ci avait toujours été versatile envers les engagements qu’il prenait devant l’Eternel. Tantôt, mû par la crainte de l’Eternel, il suivait pleinement les préceptes de Dieu ; tantôt il s’en éloignait franchement pour adopter et s’attacher aux dieux étrangers et à des pratiques qui sont en abominations à l’Eternel. Quelque soit ce que Dieu faisait pour ce peuple, son cœur était toujours en clin d’aller vers les mauvaises voies. C’est pourquoi Dieu le qualifie de peuple au cou raide (Deutéronome 9.6).

C’est pourquoi, durant une période, la Parole de l’Eternel était devenu rare. A cause de l’insensibilité du peuple de Dieu. Ce peuple préférait marcher selon ses propres voies, selon les pratiques et systèmes que désirait son cœur. Il avait clairement chassé le règne de Dieu sur sa destinée.

« Le jeune Samuel était au service de l’Éternel devant Elie. La parole de l’Éternel était rare en ce temps-là, les visions n’étaient pas fréquentes.» 1 Samuel 3.1

Le Seigneur Dieu ayant donné ce qu’il a de plus cher, son Fils unique à la croix, pour notre salut, pour notre restauration, il a inauguré une nouvelle alliance qui est éternelle et qui est la réalité des choses qui étaient encore des mystères dans l’ancienne alliance. Et nous pouvons tous être au bénéfice de cette alliance qui est révélée par la Parole faite chair. Nous pouvons ainsi marcher avec assurance dans la lumière (« de celui qui nous a sorti des ténèbres de la loi »), de la religion et des systèmes des hommes, pour nous conduire dans la Vérité, car lui-même est la vérité : Jésus-Christ de Nazareth !

« Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. » Jean 14.6

Mais le cœur de l’homme étant mauvais, aujourd’hui les chrétiens veulent encore marcher loin de cette vérité, pour se mettre encore dans les mêmes jougs desquels le Seigneur Jésus-Christ est venu nous délivrer, pour que nous marchions dans la liberté de l’Esprit et que nous manifestions son règne. Malheureusement, si nous examinons nos vies ainsi que notre façon de servir Dieu, nous constaterons que nous sommes toujours religieux.

Une méditation du livre des actes des apôtres nous montre comment l’Eglise primitive était très pertinente, puissante et influente. La crainte de Dieu s’emparait de tous les saints qui, conduits par le Saint-Esprit, manifestaient la Gloire de Dieu sans compromis ni toutes sortes de maux que nous retrouverons de nos jours dans l’Eglise, et qui l’affaiblissent.

L’amour était sans hypocrisie, la vraie humilité et la simplicité régnaient pour donner toute la gloire au GRAND ROI Jésus. La vérité était prêchée avec assurance et sans peur des amis, des autorités ou encore des principaux chefs religieux de l’époque. L’Evangile pur était annoncé sans corruption ni malice.

L’argent n’était pas le moteur, ni le thème central du message du temps, mais Christ crucifié pour le salut de l’Humanité toute entière.

Les premiers apôtres, prophètes, docteurs, pasteurs,…ne se mettaient pas en avant, mais ils élevaient Jésus-Christ, l’auteur du salut éternel. Ils pouvaient se réjouir « d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus-Christ », pour la Vérité qu’ils défendaient envers et contre TOUT. Actes 5.1-42. Ils savaient en qui ils avaient cru !
De la même manière, le Seigneur dans ces temps de la fin, cherche et restaure cette Eglise composée d’hommes et de femmes qui savent ce qu’ils veulent avec le Roi de gloire. Qui ont compris que l’œuvre de la croix accompli par le maître fait de nous les amoureux de la Vérité pour l’annoncer aux nations.

« Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase, ni ne la met sous le lit; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent, voient la lumière. » Luc 8.16

« Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché, ou sous un boisseau; mais sur un chandelier, afin que ceux qui entrent, voient la lumière. L’œil est la lumière du corps; si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé; mais s’il est mauvais, ton corps sera dans les ténèbres… » Luc 11.33-36

Cette lampe représente la Parole de Dieu (Ps 119.105). Et le vase dont il s’agit ici, ce sont les Hommes. Le vase peut aussi symboliser la religion, les coutumes d’Hommes, les différentes fédérations soi-disant chrétiennes que les Hommes ont mis en place pour chercher la « couverture » de l’état qui par la suite dicte, contrôle et filtre le message de l’Eglise. Elle dilue ainsi son message et tout ceci la souille, la corrompt et la rend inefficace.

Ces fédérations d’hommes, qui n’ont rien de biblique sont mises en place pour emprisonner ou voiler la vérité à tous ceux qui aiment le Seigneur et qui veulent résolument avancer avec lui dans la vérité. Ces fédérations réunissent pour certaines d’entre elles, les « pasteurs » issus d’un même pays, qui se retrouvent entre eux en forme de club d’amis dont le souci majeur n’est nullement de bâtir Christ dans les cœurs des saints, (Ephésiens 2.20) Mais de les amuser selon les rites et traditions des pays dont ils sont originaires. Ce n’est pas cela l’Eglise !

Ainsi, en habituant les hommes à ces traditions, au lieu de leur présenter le messie véritable qui n’est pas dans les religions, c’est dans l’égarement qu’ils les conduisent. Un aveugle ne peut nullement orienter un autre aveugle.

C’est ainsi que même en Europe, ou en Amérique, on retrouve des « églises à liturgie ou d’expression africaine». Leur vision n’est pas assez élargie pour comprendre que Jésus-Christ est mort à la croix pour réconcilier les nations (toutes les races, les couleurs, les ethnies,…), Galates 3.28 – avec le Père. Et que Christ soit bâti dans chaque cœur indifféremment de son origine. Pour former ce corps spirituel qu’est l’Eglise.

Et lorsque le Seigneur dans sa grâce suscite dans les nations, un reste (Ezéchiel 14.22), qui ne fléchit pas les genoux devant toute cette séduction et qui ne cède pas à la religion, mais qui annonce les vertus du Seigneur Jésus dans toute la vérité, les religieux se lèvent toujours pour proférer toutes sortes de qualificatifs pour désigner même ceux dans le cœur desquels Dieu met le fardeau de libérer son peuple de l’ignorance. Ils veulent ainsi maintenir le peuple dans l’ignorance pour mieux l’exploiter.

« Du haut du ciel, Dieu manifeste sa colère contre les hommes qui ne l’honorent pas et ne respectent pas sa volonté. Ils étouffent ainsi malhonnêtement la vérité. »

Romains 1.18 (Semeur)

Gloire soit rendue à notre Dieu de ce que en ce temps de la fin, il restaure tout ce que la religion et l’ignorance avait déformé au fil de l’histoire de l’Eglise, en libérant son peuple de toutes sortes de pratiques qui étaient de la loi (la dîme, la sacrificature réservée aux lévites, etc….), hébreux 9 (1-10), pour l’introduire pleinement dans l’ère de la grâce. Marchant et servant le Seigneur en esprit et en vérité et toute pureté ; les cœurs remplis d’amour pour la vérité.

« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres. » Jean 8.32

« C’est à un grand prix que vous avez été rachetés ! Alors, ne devenez pas esclaves des hommes » 1 Corinthiens 7.23

Gloire à Jésus Christ !

Jésus a-t-il enseigné la dîme ?

A l’époque de Jésus la Théocratie avait perdu de son contenu. En effet Israël était sous la domination de l’empire romain depuis -63. Et même si quelques pharisiens ( laïcs formant une secte qui se distinguaient par leur piété et leur savoir et qui contestèrent le pouvoir héréditaire de prêtres conservateurs –les saducéens- et gagnèrent ainsi le respect et le soutient du peuple. Ils finirent par devenir maîtres du Sanhédrin, la plus haute autorité religieuse et légale du pays) donnaient encore la dîme Matthieu 23 :23 (de la menthe, de l’aneth et du cumin), l’impôt ou le tribut, lui, revenait au gouvernement en place à ce moment là, c’est à dire l’empire romain (Matthieu 22 :17).

« Mais malheur à vous, pharisiens, qui payez la dîme de la menthe, de la rue et de toutes sortes d’herbes, tandis que vous négligez la justice et l’amour de Dieu. Ce sont là les choses qu’il fallait faire, sans néanmoins négliger les autres. » Luc 11:42.

Les personnes qui enseignent la dîme utilisent souvent le verset de Matthieu 23:23 qui montre pourtant que la dîme est abolie sous la Nouvelle Alliance : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là ».

Il faut noter que ce passage signifie que de tous les commandements de la loi, les plus importants étaient « le droit, la miséricorde et la fidélité » que tous négligeaient. Ils ne faisaient que payer la dîme.
(Cette dîme était toujours en nature : menthe, aneth et cumin ; mais pas en argent). Les pharisiens pratiquaient donc le plus facile de la loi (notamment Payer la dîme : acte extérieur n’impliquant pas le coeur), mais laissaient de côté le plus important (la justice, l’amour et la fidélité impliquant le coeur).

Quand Jésus dit aux Pharisiens « ce sont là les choses qu’il fallait pratiquer, sans négliger néanmoins les autres » (LSG), cela signifie-t-il que les chrétiens doivent payer la dîme ?

Il nous faut bien observer bien les paroles de Jésus dans leur contexte. Le Seigneur Jésus s’adressait aux scribes et aux pharisiens. La particularité des pharisiens est qu’ils se considéraient eux-mêmes comme étant « consacrés à la Loi » ; c’est ce que signifie le mot « pharisien ». Paul était un pharisien, il dit de lui-même, qu’il était « irréprochable, à l’égard de la justice de la loi » (Philippiens 3:6, LSG). Jésus s’adressait donc à des hommes qui se vantaient d’observer parfaitement la Loi, il leur dit donc de continuer à faire cela, mais sans négliger la justice et l’amour de Dieu.

Mais dans tout le chapitre 23 de Matthieu, Jésus exprime sa colère contre les hypocrites qu’il dénonce et il dit notamment au verset 19, « Qu’est-ce qui est plus important ? L’offrande ou l’autel qui rend l’offrande sacrée ? » (PDV). Les reproches de Jésus aux pharisiens et à Jérusalem se concluent par l’annonce de sa crucifixion, de la destruction du temple et de l’avènement d’une Nouvelle Alliance.

Les propos de Jésus concernant la dîme s’adressaient exclusivement aux pharisiens et non à ses disciples. Il n’a jamais imposé la dîme à ses disciples.

Les chrétiens ne sont plus sous la Loi mais sous la grâce. Jésus, avant sa mort et sa résurrection, ne demandait pas aux gens de ne pas respecter la Loi, au contraire, il les renvoyait à la Loi comme dans Luc 10 :25, lorsqu’un docteur de la Loi demande à Jésus comment avoir la vie éternelle. Jésus le renvoie à la Loi et la lui explique. Dans le chapitre 18 de Luc, un homme riche lui pose la même question et Jésus lui demande d’appliquer les commandements (Luc 18:18). Donc jusqu’à la résurrection, Jésus demande de respecter la Loi, et donc de ne pas négliger la dîme.

Mais ensuite, avec sa mort et sa résurrection, les données changent. Le rideau du temple étant déchiré, l’accès au trône est donné à tous et nous ne sommes plus sous la Loi mais sous la grâce.

Jésus a dit à la croix : « TOUT EST ACCOMPLI » Jean 19:30. La Loi de Dieu ne pouvait pas être supprimée par Christ. Jésus a dit : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » Matthieu 5:17.

Le livre de Lévitique est celui qui définit le culte, or la préfiguration et l’image de Jésus y sont annoncées. Jésus nous a aussi parlé de deux hommes. L’un d’eux payait la dîme, et l’autre ne la payait pas. Lequel des deux a-t-il été justifié ? (Luc 18:10-14).

Qui donc fut justifié devant le Seigneur, celui qui payait la dîme, ou celui qui ne la payait pas ? Si l’argent que vous disposez servir à pourvoir aux besoins de votre famille, et que vous l’utilisez pour le donner à votre église en tant que « dîme », vous faites exactement ce que faisaient ces pharisiens que reprend Jésus ! Vous dites que votre argent est « corban » ! En faisant cela, vous annulez donc la Parole de Dieu par votre tradition, comme Jésus le disait aux pharisiens.

La dîme était une pratique entière de la loi et non de la grâce. La loi a été donnée à Moïse mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus (Jean 1 :17). Tous ceux qui dépendent de la loi [qui pratiquent encore la loi, par exemple en payant la dîme], sont sous la malédiction s’ils négligent un seul iota ; car la loi ne peut être pratiquée en partie : Elle est un ‘tout indivisible’ et ne peut rien amener à la perfection mais plutôt au péché, c’est à dire à la désobéissance, puis à la mort. Il ne peut en être autrement puisque nul ne peut pratiquer la loi sans pécher.

Mais pour nous sauver, Dieu a du nous racheter de la malédiction de la loi (Galates 3 :13-14), nous dégager de la loi elle-même (Romains 7 :6 ; 10 :4 ; Galates 3 :23-25) et remplacer le règne de la loi par un commandement nouveau qui est ‘la loi de Christ’ (Jean 13 :34 ; Galates 6 :2). Accomplir la loi de Christ se traduit ainsi par « aimer son prochain » et « aimer Dieu ».

En effet, le moyen que Dieu a utilisé pour nous dégager de la loi mosaïque était de nous faire mourir en Christ. Maintenant, de même que Christ est ressuscité d’entre les morts, nous aussi nous sommes ressuscités avec Lui et nous vivons non plus selon la loi de Moïse, mais selon la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ : « En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Romains 8 :2.

Il y a cependant un changement de loi, ce qui implique en même temps un changement de sacerdoce (c’est-à-dire un sacerdoce non transmissible) dont Christ est le Souverain Sacrificateur et tous les croyants constituant un ‘royaume des sacrificateurs’ du nouveau sacerdoce. Le changement de loi est donc une conséquence logique de changement de sacerdoce.

La conclusion que nous pouvons alors tirer c’est qu’il y a deux alliances (l’ancienne et la nouvelle), deux sacerdoces (lévitique et royal) et enfin deux lois (mosaïque et de Christ). Nous voyons distinctement par là que la dîme ne peut plus être d’actualité sous la Nouvelle Alliance.

L’offrande biblique ne peut donc être une offrande d’argent dans le but de recevoir la grâce de Dieu, celle-ci est imméritée et gratuite par la foi seule.

Qu’est ce qu’enseigne le Nouveau Testament au sujet de l’argent et les dons ? Ne faut-il plus donner comme d’autres pensent ?
« Rendez donc à tous ce qui leur est dû : le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui les impôts ; la crainte, à qui la crainte ; l’honneur, à qui l’honneur » Romains 13:7.

Nous devons continuer à payer nos impôts à l’état, de ce point de vue, rien n’est changé par rapport à l’Ancien Testament ! Nous devons toujours contribuer à financer la Sécurité Sociale et la Fonction Publique ! Mais, en ce qui concerne nos dons, nous devons reconnaître que nous appartenons entièrement au Seigneur, avec tout ce que nous possédons. Quand nous nous présentons devant lui, nous ne devons jamais oublier cette vérité !
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable » Romains 12:1 (lire aussi 2 Corinthiens 8:1-5).

Tout ce que nous donnons découle donc de la qualité de notre relation avec le Seigneur. Tout dépend de notre motivation.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3:16.

La plupart des chrétiens ne pensent pas à appliquer ce verset à un contexte de dons financiers. Nous devons toujours donner en nous inspirant de la manière dont Dieu donne.

Remarquez de quelle manière Dieu donne ! Sa motivation est l’amour. En donnant son Fils, le Père s’est donné Lui-même. Dieu a donné pour répondre à notre besoin, pas à notre cupidité : « afin que quiconque croit en Lui ne périsse point ».

Comment et pourquoi un chrétien doit-il donner ?
Donner pour répondre à un besoin.

La Bible nous enseigne que nous devons donner en réponse à un besoin et non pas pour répondre à la cupidité de ceux qui nous font des appels d’argent ! Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens font l’objet d’incessantes sollicitations. Les professionnels de la religion qui les dirigent leur demandent sans cesse des dons toujours plus importants pour pouvoir se payer des propriétés luxueuses, acheter les derniers modèles de voitures, voyager dans le monde entier, et se bâtir d’immenses empires financiers contrôlés par leur famille, tout cela, bien entendu, « pour la gloire de Dieu » ! Tous ces bâtisseurs d’empires ont bien soin de demander aux chrétiens de verser la dîme à leur ministère, en les menaçant des pires châtiments de Dieu s’ils ne s’exécutent pas ! La Bible ne nous demande absolument pas d’encourager la cupidité de tels hommes. Elle nous demande plutôt de secourir les besoins véritables : « Car il n’y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin » Actes 4:34-35 (lire aussi Actes 11 :27-30).

Donner secrètement et humblement.

« Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’en être vus ; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » Matthieu 6:1-4. Le Seigneur nous demande donc de donner secrètement, et humblement.

Donner uniquement selon ses moyens.

« Lorsqu’on donne de bon coeur, Dieu accepte ce don, en tenant compte de ce que l’on a, et non de ce que l’on n’a pas. » 2 Corinthiens 8:12, SEM.

Admettons par exemple que vous ne disposez d’une somme d’argent qui équivaut à 100 euro, et qu’il vous faut régler la même somme à quelqu’un, mais au lieu de payer votre dette, vous vous aventurez à donner votre argent à une organisation religieuse, Dieu n’acceptera pas votre offrande. Il ne la considèrera pas comme « acceptable ». Ne donnez que ce dont vous disposez réellement. Je vous prie de ne plus vous laissez pas avoir par tous ceux qui manipulent les chrétiens par leurs boniments, comme c’est le cas dans la plupart d’églises pentecôtistes ou charismatiques. On vous demande alors de « donner par la foi, en croyant que Dieu va multiplier par cent votre don »! La Bible dit clairement que le Seigneur considère de tels dons comme inacceptables !

Il y a certains pasteurs sans coeur qui poussent leurs fidèles à s’endetter et même à avoir les crédits pour payer la dîme.

Donner avec joie et non à contre coeur.

« Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son coeur, non à regret, ni par contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes oeuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement. Or, Celui qui fournit la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous donnera et multipliera votre semence et augmentera les fruits de votre justice ; afin que vous soyez enrichis en toute manière, pour accomplir toutes sortes de libéralités, qui fassent rendre à Dieu par nous des actions de grâces. Car l’administration de cette offrande non seulement pourvoit aux besoins des saints, mais encore elle abonde en actions de grâces que plusieurs rendront à Dieu » 2 Corinthiens 9:7-12

Nous comprenons explicitement par ces textes comment la Bible enseigne la manière de donner : rien ne sert à avoir un cœur lourd et serré lors de l’offrande, il ne faut donner que si vous êtes réellement heureux de donner ! La Bible ne nous demande pas non plus de donner plus que nous pouvons nous le permettre, en nous forçant à être joyeux de le faire ! Le verset 7 résume le mieux ce que le Nouveau Testament nous demande de faire quand nous donnons : « Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son coeur, non à regret, ni par contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie » 2 Corinthiens 9:7.

Le désir de Dieu est que son peuple donne uniquement une offrande venant du cœur, sans contrainte ni tristesse ou pincement mais avec joie. Cependant, si vous ne pouvez pas donner avec joie, alors ne donnez rien ! Dieu ne l’exige pas, et il n’acceptera pas un tel don ! Dieu agrée une offrande faite de bons cœurs.

L’église catholique romaine avait beaucoup copié le sacerdoce lévitique et fit cette confusion d’élever une caste au-dessus du peuple d’où la différence entre le clergé et les laïcs, autrement appelé dans les milieux dits protestants et évangéliques ‘le comité et le peuple’ ou encore ‘les leaders et les autres’, ce qui prouve l’ignorance par rapport au changement de sacerdoce effectué, l’ignorance tue. Et nous savons que cette église pendant un long temps a prélevé la dîme sur le peuple.

La déficience de ce système babylonien qui fait la différence entre le clergé et les laïques, si courant dans la chrétienté même protestante ou évangélique réside en ce que souvent il engendre des auditeurs de sermons, il enlève en général tout désir de s’engager dans les tâches spirituelles et enfin il retarde le développement spirituel des « laïques », donc du petit peuple.

Comprenons que la Bible encourage de donner avec son coeur selon la vérité qui est en Jésus-Christ (la loi de Christ) et non sous le joug de la loi (la dîme).

« Invite les Israélites à me faire des offrandes prélevées sur leurs biens. Vous accepterez de tout homme qui la donnera de bon coeur l’offrande qu’il me fera » Exode 25:2 (SEM).

Cette offrande était destinée à la construction du tabernacle. Ce tabernacle était la chose la plus importante de tout l’Ancien Testament. Dieu ne voulait accepter que les contributions de ceux qui étaient réellement heureux de les faire. Dans le Nouveau Testament, rien n’a changé.

Certaines personnes disent que la dîme existait bien avant la loi. Mais ils oublient que la Bible parle de plusieurs sortes de lois.

Les différentes sortes de lois dans les Ecritures

Les lois cérémonielles préfiguraient le sacrifice de Jésus

Ces lois étaient relatives au culte et concernaient le Tabernacle, (les sacrifices, les ablutions…) le Temple, (Lévitique 16 et Hébreux 9:1 à 10).

Ainsi Jésus est venu pour accomplir la loi « cérémonielle » qui parlait de lui. Jésus, l’agneau pascal est mort pour définitivement ôter le péché : donc les lois cérémonielles ont été accomplies car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant. Jésus est la fin de la loi relative au culte (Apocalypse 13 :8, Genèse 3 :23).

« Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tout croyant » Romains 10:4.

Les dîmes (la dîme des sacrificateurs) devaient être amenées dans le Temple (Malachie 3:10), elles faisaient donc partie des lois cérémonielles. Tout est accompli dans ce domaine aussi. Lisons Deutéronome 14:22-29 et 26:8-13. Les lévites et les sacrificateurs de l’Ancienne Alliance n’existent plus sous la Nouvelle Alliance car les enfants de Dieu sont un royaume de rois et de sacrificateurs.

Nombres 18:21-31 enseigne que les lévites n’avaient pas de possessions car ils avaient la dîme, le 1/10ème de la dîme revenait à Dieu et la 9/10ème de la dîme leur revenait. C’était l’Ancienne Alliance, maintenant sous la Nouvelle Alliance, 100% appartient à Dieu. Hébreux 9:10, parle de ces choses imposées jusqu’à un temps de réforme, ce temps est arrivé, tout est accompli, le voile a été déchiré une fois pour toutes. Nous pouvons lire dans Hébreux 9:11-22 que l’Ancienne Alliance a été brisée et que nous avons accès au lieu Très Saint par le sang de Jésus-Christ. Galates 3:13 et 4:4-7, nous dit que Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi ; la loi est finie car elle est accomplie.

« En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » Hébreux 8:13.

Si nous observons une loi, nous devons les observer toutes, sinon nous sommes sous la malédiction (Jacques 2 :10).

Nous pouvons nous poser aujourd’hui la question suivante : « comment doit-on célébrer le culte ? » Romains 12:1, nous donne la réponse : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable ». Nous devons nous offrir en sacrifice vivant et nous donner nous-mêmes à Dieu (II Corinthiens 8:5).

Le culte sous la Nouvelle Alliance consiste à offrir son corps tout entier à Dieu, à donner à Dieu toute notre vie. Tout ce que nous avons appartient à Dieu. Les chrétiens doivent comprendre qu’ils appartiennent totalement au Seigneur, leurs biens y compris. Et Paul, dans Galates 2:20, nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ».

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » 1 Corinthiens 6:19-20.

Quand nous recevons notre salaire, nous devons payer le loyer, les factures, et ensuite demander à Dieu comment utiliser l’argent qui reste car il lui appartient en totalité. Une fois les directives reçues du Seigneur, nous devons donner avec joie et sans contrainte.

Les lois morales sont immuables

Dieu est saint et il veut un peuple saint qui marche dans sa crainte, dans la sainteté et dans l’obéissance. Lévitique 18, nous parle des lois morales ; elles n’ont pas été effacées, elles existent toujours.

Lévitique 18:22, nous dit que l’homosexualité est une abomination, « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c’est une abomination ». Le Nouveau Testament nous confirme ces choses dans 1 Corinthiens 6:9-10, « Ne savez–vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les dépravés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les accapareurs n’hériteront le royaume de Dieu. » (SER). Nous ne devons pas voir la nudité de notre père, de notre mère, des autres personnes, exception faite bien évidemment des époux. Nous ne devons pas voir la nudité de la femme ou de l’homme avant le mariage.

Les dix commandements font également partie des lois morales. Ces exemples nous montrent de façon très claire que les lois morales sont encore en vigueur de nos jours et sont immuables. Ces lois n’ont pas été abolies et celui qui est en Christ marche dans la crainte de Dieu. L’Eglise est l’assemblée des saints.

Fuyez l’impudicité, comme Joseph l’a fait (Genèse 39 ; 1 Corinthiens 6:18). Pour avoir la haine du mal et du péché, il faut se soumettre à Dieu et il nous donne alors la force dont nous avons besoin. Se soumettre à Dieu, c’est se soumettre à sa Parole et à sa Puissance (Esaïe 59). Les lois morales sont inscrites dans la conscience de l’homme, elles sont gravées dans notre cœur, « Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur coeur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » Hébreux 8:10.

Les lois sociales.

Ce sont des lois civiles régissant la vie sociale d’Israël, comme nous pouvons le lire dans Exode 21, par exemple. Ces lois n’ont rien à voir avec les croyants de la Nouvelle Alliance.

Conclusion

Il y a beaucoup de personnes qui réclament la dîme en avançant comme argument qu’elle existant bien avant la loi, du temps d’Abraham. Ils affirment que la dîme a été donnée par Abraham avant la loi et c’est pour cette raison qu’ils la réclament encore de nos jours.

Certains de ces prédicateurs veulent ignorer que les Ecritures parlent de trois sortes de lois :
– les lois cérémonielles (Hébreux 9 :1)
– les lois morales (Exode 20 : 1-17)
– les lois sociales ou civiles (Exode 21 :1-24).

Les lois morales témoignent de la nature de Dieu, ce sont des lois éternelles qui existent bien avant Abraham.
Les lois cérémonielles ont commencé dans le jardin d’Eden lorsque l’Eternel Dieu fit à Adam et sa femme des habits de peau et qu’il les en revêtit ; un animal a dû être sacrifié. Cet animal est une allusion à Christ qui a été fait justice pour nous. Tous les sacrifices d’animaux réalisés avant et après Moïse préfiguraient la mort expiatoire de Christ.
Les lois sociales sont les seules lois qui ont débuté avec Moïse, car elles concernaient exclusivement les Israélites.
Ces trois sortes de lois ont été institutionnalisées par Moïse, mais les deux premières (morales et cérémonielles) existaient avant ce dernier. Les quatre sortes de dîme faisaient bel et bien partie des lois sociales et cérémonielles. Or ces lois ne sont plus d’actualité sous la Nouvelle Alliance.

Il faut également dire que si les pasteurs vous réclament la dîme tout comme Abraham l’a donnée, il faudra prier pour que Melchisédech vous apparaisse également comme à Abraham pour lui donner votre dîme une fois pour toutes. Notez toutefois qu’Abraham n’a pas donné sa dîme à une église quelconque ou à un pasteur, et il n’en pas fait non plus une doctrine.

De quelle sorte de loi Jésus est-il venu accomplir et non abolir selon Matthieu 5 :17 ? La réponse est simple, il s’agit de la loi cérémonielle (sacrifices d’animaux) qui parlait de sa mort expiatoire en vue de notre rachat, de notre rédemption (Luc 24 :13-27, Luc 24 :45-47). Voilà pourquoi, à la croix, Jésus a dit dans Jean 19 :30 « Tout est accompli ».

En conclusion, nous pouvons dire que Jésus nous a rachetés en accomplissant les lois cérémonielles afin que nous pratiquions les lois morales (Ephésiens 2 :10). La justice de Dieu a été satisfaite par la mort de Jésus-Christ qui nous a rachetés et délivrés par son sang (Colossiens 1:12-14).

Le Seigneur nous a guéris par ses meurtrissures et nous a transportés dans le Royaume de son Fils bien-aimé en qui nous avons la rédemption et le pardon des péchés. Cependant, il importe que nous vivions pleinement dans la Nouvelle Alliance, car Jésus a parfaitement satisfait la justice de Dieu qui réclamait un sang pur.

Devant le trône de Dieu, Jésus a présenté son sacrifice ainsi que notre condition au Père, nous délivrant de la malédiction de la Loi (Galates 3:13), et nous bénissant de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ (Ephésiens 1:3).

Les quatre sortes de dîmes dont parle la Bible faisaient partie intégrante des lois cérémonielles (dont une portion seulement revenait aux lévites et sacrificateurs) et des lois sociales (dont une partie revenait au peuple juif). Ces deux lois n’existent plus sous la Nouvelle Alliance.

Nous pouvons examiner ensemble les passages de Hébreux 7:5-19. «Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham… »

Qu’ordonne la loi aux Lévites qui exercent le sacerdoce ?
« Ils ont l’ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple » (verset 5).

Sur quoi la loi de la dîme repose t-elle alors ?
« Car c’est à celui-ci (le sacerdoce lévitique) que se rapporte la loi donnée au peuple » (verset 11).

Ce sacerdoce lévitique est-il changé dans la Nouvelle Alliance ?
« Le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi » (verset 12).

Donc, si la loi de la dîme repose entièrement sur le sacerdoce lévitique et que ce sacerdoce est changé dans la Nouvelle Alliance, qu’en est-il de la loi de la dîme ? La réponse est vraiment simple : « il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi » (verset 12), « ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité » (verset 18). Le sacerdoce lévitique et la dîme sont indissociables, d’après la Loi ; si l’un disparaît à cause d’un changement de loi, l’autre disparaît aussi.

Cyprien (200-258) fut le premier auteur chrétien à mentionner la pratique de soutenir financièrement le clergé. Comme les Juifs soutenaient les lévites sous la loi de Moïse, il a demandé à ce que les chrétiens soutiennent leur clergé avec la dîme. Au 10ème siècle la dîme était devenue obligatoire pour soutenir l’église d’état.

Aujourd’hui, le système Lévitique a été supprimé. Nous sommes tous des prêtres maintenant. Ainsi si, un prêtre exige une dîme, tous les chrétiens se donneront la dîme un à l’autre !

Beaucoup de pasteurs estiment qu’ils doivent prêcher la dîme pour rappeler à leur assemblée son obligation de les soutenir eux et leurs programmes. Et ils emploieront la promesse de la bénédiction financière ou la crainte d’une malédiction financière pour s’assurer que les dîmes rentrent au bercail.

La rémunération des pasteurs les transforme en professionnels. Elle les élève au-dessus du reste du peuple de Dieu. Elle crée une caste cléricale qui transforme le Corps vivant du Christ en affaires. Puisque le pasteur et son personnel sont « payés » pour faire le ministère ils sont des professionnels payés. Le reste de l’église s’enfonce dans un état de dépendance passive.

Le paiement d’un pasteur le force sans doute à plaire aux hommes. Il fait de lui l’esclave des hommes et non de Dieu (Galates 1:10).

Question : Faut-il encore payer la dîme sous la grâce?

Réponse 1 : Non, parce qu’il n’existe plus de Lévite aujourd’hui dans l’Eglise parce que c’est à eux que le peuple devait remettre la dîme.

Réponse 2 : Non, parce que tout chrétien est engagé dans le sacerdoce de Christ. Le chrétien est ainsi un sacrificateur pour Dieu par Jésus-Christ. Et même si les ordonnances de la loi mosaïque se rapportant à la dîme devaient être encore en vigueur, ce ne serait surtout pas les chrétiens qui devraient payer la dîme ; mais, bien au contraire, ce serait à eux d’en bénéficier, puisque de nos jours ce sont eux les sacrificateurs.

Réponse 3 : Non, enfin, parce qu’après avoir supprimé la loi de Moïse qui obligeait le peuple à donner la dîme de ses revenus, le Seigneur n’a plus donné de commandement se rapportant à la dîme.
Sous la période actuelle de la grâce, Jésus-Christ notre Sauveur nous a dégagés de la loi ; nous ne sommes donc plus sous la loi, c’est-à-dire que nous ne sommes plus tenus de pratiquer la loi, ni aucune de ses prescriptions.

De plus, Jésus-Christ, le nouveau et véritable souverain sacrificateur, a fait de nous (les chrétiens) un royaume des sacrificateurs. Or les sacrificateurs ne payaient jamais la dîme !

GLOIRE A L AGNEAU, JESUS CHRISTbourse-dime2

Faut-il payer la dîme sous la grâce ? (Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira)

La pratique de la dîme peut être perçue comme une séduction qui détourne le cœur les chrétiens de Dieu. On aime avec le cœur et on donne aussi avec le cœur. Pratiquer la dîme est réduire l’amour des chrétiens à seulement 1/10°, une autre séduction introduite dans l’Eglise.

En traitant « le problème de la dîme », ce sujet qui est véritablement un exercice périlleux à bien des égards, certains chrétiens sont souvent bien plus intolérants que l’on pourrait le croire : attirer leur attention sur une tradition bien établie et sur laquelle repose la prospérité de leurs communautés, la solution probable pour sortir de certaines impasses financières et surtout le confort de leurs ministères.

Il ne faut surtout pas se taire et laisser prospérer ces faux « évangiles » qui à coup de menaces, de malédictions diverses et intentionnellement choisies, maintiennent les chrétiens dans la servitude, en les privant à la fois de la joie de donner et des bénédictions que notre Seigneur réserve à ceux qui donnent avec joie.

Il ne s’agit pas d’argumenter sur des questions théologiques mais de rétablir « la Vérité » qui a été renversée notamment au sujet de la « dîme ».

Une des hérésies actuelles qui ronge l’Eglise est la suivante : Les assemblées et les congrégations sont structurées de manière pyramidale, hiérarchique, modèle Lévitique comme le modèle catholique qui y est largement inspiré voire copié. Ces églises sont fondées sur la loi et adoptent le système légaliste sur la question de la dîme.

Ce système légaliste, « la dîme », importé du passé est hérité en fin de compte de l’église catholique romaine. « La dîme» était même un des taxes en vigueur à une certaine époque en France. Pour nous rassurer voyons la définition de ces mots :

Dictionnaire Hachette français :

Dîme :

 N. fém. (latin : decima «dixième»).
1. Dixième partie des récoltes qui, chez les Juifs, devaient être consacrée à Dieu ou offerte aux lévites.
2. Hist. Avant la Révolution, taxe perçue par l’Église et équivalente à la dixième partie des récoltes.
3. Fig. Prélever une dîme sur quelque chose. : détourner une partie de sa valeur pour son propre compte.

La pratique de la dîme est devenue une tradition dans les milieux dits « chrétiens ».

La tradition est la transmission d’une pratique dictée à l’origine par des circonstances particulières ou adoptées pour répondre aux besoins spécifiques d’une époque, et qui avec le temps est devenue une coutume.

Bibliquement, nous pourrions dire que c’est la déformation de la Parole de Dieu ou sa perversion qui conduit en particulier à l’apostasie. D’où il faut sans cesse se réformer.

Cela consiste pour l’Eglise à faire une totale abstraction des traditions acquises au cours des siècles afin de revenir la Parole de Dieu.

Une des erreurs survenues pour polluer l’Eglise, outre l’arrière plan judaïsant fut après l’an 313, sa paganisation, c’est-à-dire l’ajout des traditions païennes et mythologiques.

Aujourd’hui à la veille du retour de Jésus, l’Eglise de Jésus-Christ a besoin de réformes profondes pour revenir à la saine doctrine qui seule est susceptible d’apporter un vrai changement dans la vie des chrétiens.

Actuellement dans les milieux protestants et évangéliques, la pratique de la dîme semble encore bien confortable et tellement plus sécurisant pour qui manque de foi dans le pouvoir de la volonté de Dieu de s’occuper de ses enfants et serviteurs. Quels en sont les fondements bibliques ? Peut–on encore exiger d’eux qu’ils s’acquittent obligatoirement du versement du dixième de leurs revenus entre les mains de leurs conducteurs ?

La dîme apparaît dans la Bible. La dîme est biblique, mais elle n’est pas chrétienne. La dîme appartient à l’Israël ancien. C’était essentiellement leur impôt sur le revenu. Vous ne trouvez jamais de chrétiens du premier siècle donné la dîme dans le Nouveau Testament.

La dîme existe-t-elle sous la Nouvelle Alliance et faut-il encore la payer ?
L’Eglise du Nouveau Testament est-elle soumise à la pratique de la dîme ?
Quel est l’enseignement réel de la Bible à ce sujet ? Que nous dit Dieu ?

Il est évident que sur le plan matériel et financier, nous ne pouvons rien donner à Dieu. C’est lui qui a créé l’univers. Il possède déjà toutes choses. Votre vie et chaque battement de votre cœur sont des dons de Dieu.

« La terre et ses richesses appartiennent à l’Eternel. L’univers est à lui avec ceux qui l’habitent ! » Psaume 24:1 ; « Car la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle contient » I Corinthiens 10 :26.

Le mot « dîme » signifie simplement « la dixième partie » du revenu.

On distingue quatre sortes de dîmes sous la loi :

La première dîme : Le peuple devait payer une dîme générale au bénéfice des Lévites, « Et quant aux enfants de Lévi, voici, je leur ai donné pour héritage toutes les dîmes d’Israël, en échange du service qu’ils font, le service du tabernacle d’assignation » Nombres 18:21.

Toutes les tribus d’Israël, à l’exception des Lévites, eurent une possession géographique qu’ils reçurent comme leur « héritage » après l’entrée en Canaan. Mais les Lévites devaient accomplir une tâche particulière au sein de la nation. Ils devaient s’occuper du service dans la tente d’assignation. En compensation de ce service, ils devaient percevoir un impôt de 10% des revenus de tous les Israélites.

Ces Lévites devaient en outre remplir les fonctions actuelles d’inspecteurs sanitaires, d’officiers de police, de magistrats, et d’enseignants. Pour employer un langage moderne, les Lévites représentaient les « agents de la Fonction Publique ». Leurs besoins étaient couverts par la perception de cette taxe de 10 % sur les revenus de toute la nation.

La dîme qui revenait aux lévites faisait vivre les gens du gouvernement, elle servait à développer le sens religieux, social et culturel commun en développant l’amour envers Dieu et en enseignant aux individus à partager avec les autres. C’était l’enseignement communautaire et social.

La deuxième dîme : Les Lévites devaient payer la « dîme de la dîme », au bénéfice des sacrificateurs. « L’Eternel parla à Moïse, et dit : Tu parleras aux Lévites, et tu leur diras : Quand vous aurez reçu des enfants d’Israël la dîme que je vous ai donnée sur eux pour votre héritage, vous en prélèverez l’offrande de l’Eternel, la dîme de la dîme. Et votre offrande prélevée vous sera comptée comme le froment de l’aire et comme l’abondance de la cuve. Ainsi, vous prélèverez, vous aussi, l’offrande de l’Eternel sur toutes vos dîmes, que vous recevrez des enfants d’Israël ; et vous en donnerez l’offrande de l’Eternel à Aaron, le sacrificateur. Vous prélèverez toute l’offrande de l’Eternel, sur toutes les choses qui vous seront données ; sur tout ce qu’il y a de meilleur, vous prélèverez la portion consacrée. Et tu leur diras : quand vous aurez prélevé le meilleur de la dîme, elle sera comptée aux lévites comme le revenu de l’aire et comme le revenu de la cuve. Et vous la mangerez en un lieu quelconque, vous et votre famille car c’est votre salaire, en échange de votre service dans le tabernacle d’assignation » Nombres 18:25-31.

Il faut bien distinguer que tous les sacrificateurs étaient des Lévites, mais tous les Lévites n’étaient pas des sacrificateurs. Les sacrificateurs descendaient d’Aaron, et ils exerçaient des responsabilités particulières dans le service de la tente d’assignation, puis du Temple. Cette seconde dîme offrait une garantie financière aux sacrificateurs, et assurait donc le bon fonctionnement du service du Temple.

La troisième dîme : Tous les Israélites devaient conserver une dîme de toute leur production, en prévision de leurs pèlerinages annuels à Jérusalem. « Tu ne manqueras point de donner la dîme de tout le produit de ce que tu auras semé, de ce qui sortira de ton champ, chaque année. Et tu mangeras, devant l’Éternel ton Dieu, au lieu qu’il aura choisi pour y faire habiter son nom, la dîme de ton froment, de ton vin, de ton huile, et les premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours l’Éternel ton Dieu. Mais si le chemin est trop long pour toi, en sorte que tu ne puisses porter toutes ces choses, parce que le lieu que l’Éternel ton Dieu aura choisi pour y mettre son nom, sera trop loin de toi, quand l’Éternel ton Dieu t’aura béni, alors tu les convertiras en argent, et tu serreras l’argent en ta main ; tu iras au lieu que l’Éternel ton Dieu aura choisi, et tu donneras l’argent en échange de tout ce que tu désireras, gros ou menu bétail, vin ou boisson forte, et tout ce que tu souhaiteras ; et tu le mangeras là, devant l’Éternel ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille » Deutéronome 14:22-26.

Tout le peuple devait s’assembler trois fois par an à Jérusalem, l’endroit choisi par le Seigneur, à l’occasion des principales fêtes. Ces fêtes devaient être l’occasion de se réjouir ensemble, et Dieu avait prévu que chacun puisse disposer de ressources suffisantes pour leur permettre de se réjouir pleinement. C’est pour cela qu’ils devaient mettre de côté 10% de leurs productions agricoles annuelles. Il est intéressant de noter que la dîme n’était jamais payée en argent, mais toujours en nature.

Cette dîme était destinée à promouvoir l’unité familiale et stimuler la dévotion à l’Eternel. C’était en quelque sorte un repas communautaire national, et chacun apprenait à partager. Cette dîme, appelée dîme des festivités, servait à perpétuer la vie religieuse et sociale de la nation.

Notez ce que dit le verset 27 : « Et tu n’abandonneras point le Lévite qui est dans tes portes, parce qu’il n’a point de portion ni d’héritage avec toi ». Ce verset fait référence à la première dîme, qui devait être donnée aux Lévites. En d’autres termes, cette troisième dîme, destinée à être consommée au cours des fêtes annuelles, ne devait pas être confondue avec la dîme spécifique destinée aux Lévites.

La quatrième dîme : Il fallait payer une dîme spéciale à l’intention des pauvres, des orphelins et des veuves, « Au bout de trois ans, tu tireras toutes les dîmes de ton revenu de cette année-là, et tu les déposeras dans tes portes. Alors le Lévite, qui n’a point de portion ni d’héritage avec toi, et l’étranger, l’orphelin et la veuve, qui seront dans tes portes, viendront et mangeront, et se rassasieront ; afin que l’Éternel ton Dieu te bénisse dans toute oeuvre que tu feras de ta main » Deutéronome 14:28-29.

Cette dîme était destinée aux pauvres, aux veuves et aux orphelins. Aujourd’hui, dans les pays modernes, on appellerait cela la « Sécurité Sociale » ! Cette dîme devait être payée tous les trois ans. Elle concernait donc le tiers d’une dîme annuelle.

Toutes ces dîmes n’étaient pas des offrandes volontaires. Il s’agissait de véritables taxes. Le total de toutes ces dîmes payées par les Israélites représentait environ 23% de la totalité de leurs revenus annuels. C’est un chiffre comparable à celui des impôts sur les revenus payés par les citoyens d’un état moderne.

En conclusion, il faut comprendre qu’au temps de la loi, la dîme était un impôt obligatoire auquel était soumis tout Israélite y compris le Lévite, à l’exception du sacrificateur. La dîme perd sous la loi, son caractère volontaire et de libéralité, qu’elle avait avant elle : elle devient une prescription légale, un devoir religieux, dont le non-respect constituait un péché entraînant des conséquences.

Et si par négligence ou désobéissance le peuple venait à manquer à ce devoir, le seigneur réagissait par la malédiction. « Maudit soit celui qui ne respecte pas les commandements de la loi de Dieu et qui ne les met pas en pratique ! … » (Deutéronome 27/26)

« Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, et qu’il y ait de la provision dans ma maison ; et éprouvez-moi en cela, dit l’Éternel des armées : si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et si je ne répands pas sur vous la bénédiction sans mesure » Malachie 3:10.

Ceci est en effet le verset favori de tous ceux qui enseignent le paiement de la dîme qui s’associent à Matthieu 23 :23 ; Luc 6 :38 ; II Corinthiens 9 :6 ; III Jean 2!

C’est sur ce verset de Malachie 3 :10 que repose l’essentiel de leur doctrine et les menaces de malédictions! Par contre en étudiant ce verset de plus près, nous pouvons percevoir quelque chose de très intéressant. Rappelez-vous qu’il existait quatre dîmes en Israël, dans l’Ancien Testament, sous la Loi.

De quelle dîme s’agit-il donc dans le passage de Malachie ?
« Le sacrificateur, fils d’Aaron, sera avec les Lévites lorsque les lévites paieront la dîme ; et les Lévites apporteront la dîme de la dîme à la maison de notre Dieu, dans les chambres de la maison du trésor… » Néhémie 10:38.

Dans les deux passages de Malachie 3 :10 et Néhémie 10 :35-38, le mot « dîme » est traduit en hébreu par « outsair ». Le texte de Malachie concerne donc la dîme que devaient payer les Lévites, et non les dîmes dues par le peuple ! Donc les malédictions annoncées par Malachie et dont nous menacent certains « hommes de Dieu » qui insistent pour maintenir la perception de la dîme, de nos jours, ne concernent pas le peuple des fidèles.

Malachie ne fustige donc pas le peuple en général, mais il reprend sévèrement les Lévites, qui ne payaient pas la dîme de la dîme ! Ainsi, ceux qui utilisent ce verset pour vous faire payer la dîme ne se rendent pas compte qu’ils utilisent un passage qui devrait plutôt les concerner eux-mêmes.

Pour comprendre le livre de Malachie, il faut lire Malachie 4:4. « Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel je prescrivis en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnances », qui désigne le thème central de tout le livre de Malachie.

Le livre de Malachie concerne l’application stricte de la Loi de Moïse. Or nous, chrétiens, ne sommes plus placés sous l’Ancienne Alliance mais sous la Nouvelle Alliance. Nous ne vivons plus sous la Loi de Moïse. Nous vivons sous la grâce qu’est venu nous offrir Jésus-Christ. Si vous décidez de vous soumettre ne serait-ce qu’à une seule des dispositions de la Loi de Moïse, vous allez avoir un problème sérieux !

D’abord parce qu’elle est impossible à respecter en entier ; ensuite parce que c’est contraire à l’ordre de Jésus. « Mais tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi » Galates 3:10. Si nous observons une loi pour être sauvé, nous devons les observer toutes, sinon nous sommes sous la malédiction ! Le but de la Loi était d’agir comme un tuteur, comme un précepteur, « notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi » Galates 3:24.

 GLOIRE A DIEU PAR SON FILS JESUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR 1819278196_3

Le Système Babylonien ! (Ce système démoniaque, rebelle à DIEU affecte carement notre époque)

Question :
Pourquoi faut-il réformer ou restaurer nos églises ?
Jérémie 7.1-5
Hébreux 9.1-10
verset 10 : Ils étaient avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation .

Réponse 1 :
Parce que la plupart sont influencées par Babylone
Apoc 18.4

Réponse 2 :
Parce que l’Eglise doit se préparer pour le retour de Christ
Apoc 19.7

Comme Elie, Jérémie et Jean-Baptiste, Dieu suscite aujourd’hui des hommes et des femmes pour réformer ou restaurer l’Eglise

(1 Rois 18.30-32 ; Jérémie 7.3 ; Marc 9.12 ; Luc 1.16-17)

Le mot rétablir vient du grec; Anakaino, renouveler
Katartizo: réparer (2 Cor 13.11)

Réforme, en grec Diorthosis, signifie restaurer, ramener aux conditions naturelles et normales ce qui a été défait, cassé ou déformé.

Beaucoup d’églises aujourd’hui se sont éloignées de la Bible.
Leur fonctionnement est totalement étranger au fonctionnement des églises du premier siècle. Voilà pourquoi Dieu nous demande de revenir au modèle biblique.
L’influence babylonienne est telle que Dieu nous demande d’en sortir (Apoc 18.4)

BABYLONE ET SON INFLUENCE SUR LES EGLISES

Le besoin d’unité des hommes entre eux et sans Dieu, symbolisé par l’idée de bâtir une grande ville et une tour qui touchera le ciel, et ainsi de se faire un nom, est apparu dès le début de l’histoire de l’humanité et n’a pas quitté le cœur des hommes. L’ambition de l’homme a commencé à Babylone et s’achèvera à Babylone, la boucle va se refermer.

Nous sommes aux temps de la fin et les hommes sont en train de reconstruire la symbolique Babylone antique.

L’empire babylonien était puissant et fastueux. Depuis sa destruction, les empereurs n’ont pas cessé de tenter de rebâtir Babylone : Darius (Perse), Alexandre le Grand (Grec), Jules César (Romain).

Babylone fascine encore tous les hommes d’Etat qui rêvent d’exercer un pouvoir totalitaire sur des pays unifiés constituant une seule entité puissante et redoutable.

1) Le cadre historique de Babel

Les instructions que Dieu avait données à Noé et à ses fils quand ils sont sortis de l’Arche étaient très claires :  » Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre  » Gen 9 : 1 et cet ordre est répété en Genèse 9:7.

Dieu avait un dessein pour toute la terre.

Après le déluge, Dieu établit une nouvelle alliance avec les hommes. La Parole de Dieu dresse la liste des descendants de Noé en dénommant chacun. Pour un des fils de Cham, et exclusivement pour lui, une précision est donnée concernant son caractère et son œuvre : « Kouch eut aussi pour fils Nimrod qui se mit à exercer un grand pouvoir sur la terre. C’était un redoutable chasseur devant l’Eternel. De là vient l’expression ‘redoutable chasseur devant l’Eternel comme Nimrod’. Les capitales de son royaume furent Babel, Erek, Akkad et Kalné, au pays de Chinéar. » Genèse 10: 8-11.

« A cette époque-là, tous les hommes parlaient la même langue et tenaient le même langage. Lors de leurs migrations depuis le soleil levant, ils découvrirent une vaste plaine dans le pays de Chinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent les uns aux autres : Allons, moulons des briques et cuisons-les au four. Ainsi ils employèrent les briques comme pierres et le bitume leur servit de mortier. Puis ils dirent : Allons, construisons-nous une ville et une tour dont le sommet atteindra jusqu’au ciel, alors notre nom deviendra célèbre et nous ne serons pas disséminés sur l’ensemble de la terre. L’Eternel descendit du ciel pour voir la ville et la tour que les hommes construisaient. Alors il dit : Voici qu’ils forment un seul peuple parlant tous la même langue et c’est là ce qu’ils ont entrepris de faire ! Et maintenant, quels que soient les projets qu’ils concevront, rien ne les empêchera de les réaliser. Eh bien, descendons et brouillons leur langue pour qu’ils ne se comprennent plus entre eux. Et l’Eternel les dissémina loin de là sur toute la terre. C’est pourquoi on l’appela Babel parce que là, l’Eternel avait confondu le langage des hommes de toute la terre et c’est à partir de là qu’il les a dispersés sur toute la terre. » (Genèse 11:1-9).

La ville de Babel est une œuvre du peuple chamitique, qui sous la gouvernance de Nemrod (ou Nimrod), a donné au monde un système religieux contrefait.

Dieu voulait que son peuple soit dispersé sur la face de la terre, qu’il soit fécond, qu’il multiplie et remplisse la terre ; Nemrod a fait exactement le contraire.

Le but avoué de l’édification de la tour de Babel était de s’opposer à la volonté de Dieu et d’empêcher l’accomplissement de la vision divine.

Cette rébellion était fondée sur l’unité des habitants de Babel : elle leur donnait la puissance et ainsi ils devenaient célèbres : ils voulaient connaître la gloire pour leur propre nom.

Or, l’unité est une grâce de Dieu. Jésus-Christ est venu sur terre pour permettre cette unité. Avant son arrestation, Il a prié son Père dans ces termes : « Comme toi, Père, tu es en moi, et comme moi je suis en toi, qu’ils soient un en nous pour que le monde croie que c’est toi qui m’a envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme toi et moi nous sommes un, moi en eux et toi en moi. Qu’ils soient parfaitement un et qu’ainsi le monde puisse reconnaître que c’est toi qui m’a envoyé et que tu les aimes comme tu m’aimes. » Jean 17:21-23).

Du nom Babel est issu Babylone. Le projet de Babylone est d’obtenir la grandeur, la puissance et la gloire mais sans Dieu et sans considération pour son nom, sa création et son dessein pour la terre.

L’ambition d’une grande Babylone n’a pas disparue ; bien au contraire, elle est plus que jamais d’actualité en cette fin des temps.

Le système conçu par Nimrod est encore très répandu dans le monde, et il a influencé beaucoup d’églises chrétiennes.

a) BATISSONS

Dès l’origine, seul Dieu a le pouvoir de créer : l’univers et tout ce qui l’habite, y compris l’homme.

A partir de Babel, les hommes ont voulu faire comme Dieu :  » faisons des briques et du ciment  » et ils ont utilisé des techniques pour bâtir des projets grandioses.

Dans l’église, le même processus est apparu. Jésus dit à Pierre ‘tu es pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église’ (Matthieu 16:18). Ensuite, des hommes sont venus construire ‘leurs’ églises, avec leurs rites, leurs coutumes, pour satisfaire leur propre ambition et ils ne se sont pas soumis à la volonté de Jésus-Christ pour conduire le peuple de Dieu.

Or, selon le psalmiste : « Si l’Eternel ne bâtit la maison, en vain les bâtisseurs travaillent » (Psaume 127 :1).

b) CONSTRUISONS UNE VILLE

Le but des constructeurs de la tour de Babel était de bâtir une ville puissante réunissant tous les hommes, ce qui est contraire à la vision de Dieu. L’Eternel demandait à l’homme de remplir la terre.

La pensée babylonienne consiste à concentrer le pouvoir et l’action des hommes en un seul lieu. C’est ainsi que plusieurs responsables chrétiens modernes se comportent comme  » Nimrod « , ils affirment leurs ambitions locales, construisent de grands bâtiments pour abriter d’immenses assemblées sur lesquelles ils règnent comme des seigneurs.
C’est ainsi que se développe la rivalité entre les églises locales tandis qu’elles constituent les membres du corps de Christ.

L’exemple de la Tour de Babel continue à influencer l’architecture des églises. La tour de Nimrod s’appelait un  » Ziggourat « , qui signifie un monument. Il avait plus de six cents pieds de hauteur. Vu de coté, le monument ressemblait à une pyramide. Ce n’est pas par hasard que l’on désigne quelqu’un dont l’ambition est démesurée par l’expression ‘bâtisseur de cathédrale’. L’église catholique doit sa réputation à la construction d’immenses cathédrales ; celles-ci sont apparues à l’époque de Constantin, environ quatre siècles après J-C. Cet empereur romain  » converti  » a grandement modifié et politisé l’église primitive. Pour imposer à ses sujets le culte rendu à Christ, il a transformé des temples païens en « églises ». Il voulait les séduire en ne leur demandant pas de renoncer à leurs habitudes religieuses mais en leur permettant d’y substituer simplement le nom de la divinité.
Se faisant, d’une part, il a introduit ainsi un feu étranger en utilisant des lieux impurs consacrés à des idoles pour les transformer en bâtiments destinés à accueillir les chrétiens. Or, l’église primitive se réunissait dans les maisons comme le commande le Livre des Actes. Il a brisé ainsi un principe biblique. D’autre part, il a imaginé les églises comme des bâtiments immenses dont l’aspect devait témoigner de la gloire de Dieu tandis que Jésus-Christ n’était plus au cœur de l’adoration des fidèles. Il a ainsi introduit les vanités de Nimrod dans la tradition de l’église chrétienne.

c) FAISONS-NOUS UN NOM

 » Faisons-nous un nom afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de la terre  » : quelle manifestation d’orgueil !

Un pasteur un jour m’a appelé en me disant de tout faire pour que mon nom soit connu.

Beaucoup de leaders chrétiens sont prêts à toutes sortes de compromission pour que leurs noms soient connus. Sur les sites Internet de beaucoup de leaders chrétiens, nous voyons davantage leurs photographies et leurs noms que le nom de Jésus-Christ. Qui sauve, Christ ou ces hommes ?

La première Babylone de l’histoire a été instaurée par Nimrod, fils de Cush, fils de Cham. Nimrod signifie  » Rebelle « , il fut un « puissant chasseur devant l’Eternel » Genèse 10 :9, mais selon l’interprétation des Rabbins, ce serait un ‘chasseur d’âmes’. Il aurait appelé sa ville Babel (porte des cieux) dans le dessein de faire une citadelle religieuse où l’homme défierait ainsi le Dieu des cieux.

Mais Dieu confondit le langage des constructeurs de la tour de Babel, et la ville devint ‘Bal-Al’ qui signifie ‘confusion’. Les traditions ont conservé certains traits de la religion de l’antique Babel. Nemrod fut en son temps un roi puissant sur la terre. Selon la légende, il devait son succès aux conseils de sa mère Sémiramis, qui fut divinisée. Ajoutons que Nemrod, fils de Cush, fut également appelé Bar-Cush (fils), d’où est dérivé le nom Bacchus, devenu plus tard le dieu du vin, des plaisirs de la chair et de la débauche.

Certains exégètes juifs font dériver le nom de Sémiramis de la racine hébraïque « Semarama  » et voient en elle l’instigatrice de la construction de la tour de Babel, édifiée grâces aux efforts conjugués des populations volontairement concentrées dans ce même lieu.

Mais le plus important, c’est que le culte dédié à Sémiramis a pris des dimensions significatives à travers les siècles. Séminaris est une reine toujours vierge et cependant représentée tenant dans ses bras Tammuz, un fils qui n’a pas de père.

Considérée comme la reine du ciel dès l’époque de Nemrod donc 3000 ans avant J-C, elle a encore ce rôle sous le règne d’Hammourabi (env. 1700 av. J-C). Elle a été admise au panthéon des divinités babyloniennes à l’époque de Nebucadnetsar (7 ème et 6 ème siècles av. J-C).

On lui attribuait le miracle suprême de la résurrection de Tammuz que l’on célébrait annuellement.

Sémiramis, la reine du ciel, aurait joué le rôle de médiatrice auprès des dieux pour obtenir cette résurrection. C’est à elle que les monarques chaldéens vouaient leur culte et prétendaient devoir leurs succès politiques et militaires.

Le culte de la mère et de l’enfant est toujours directement ou indirectement associé à l’exercice du pouvoir temporel. La plupart des mythologies de l’antiquité en font état, par le biais d’une légende qui ne varie jamais, et qui exalte une vierge divinisée qui donne le jour à un fils destiné à régner sur le monde. Seuls varient les noms attribués à la Mère et à l’Enfant.

En Egypte : Isis et son fils Osiris
En Inde : Isi et son fils Iswara
En Phénicie : Ashtaroth et son fils Baal
En Grèce : Aphrodite et son fils Eros
A Rome : la Fortune et son fils Jupiter
A Pergame : Cybèle et son fils Decius

Le système catholique romain a repris exactement les éléments de ce culte en attribuant la divinité à Marie mère de Jésus-Christ et en faisant d’elle une médiatrice pour qu’elle accomplisse des miracles alors que la Parole de Dieu donne ce pouvoir exclusivement à Jésus et à ceux qui invoquent son nom.

Or, qu’observons-nous ? Au motif de mettre fin aux guerres, y compris aux guerres de religion, un grand mouvement d’unification de tous les pays, de toutes les croyances a commencé, se répand et s’accentue depuis ces cinquante dernières années.

Au delà de l’unité politique souhaitée par certains pays au sein de l’Europe (par exemple) pour constituer une seule et même entité très puissante, on voit apparaître également une unité religieuse qui gomme les différences fondamentales entre les diverses théologies.

Cette prétendue unité religieuse se construit en dehors de Dieu et ne peut exister qu’à la condition que chacun consente d’immenses compromis.

Pire, ce mouvement repose sur l’idée de glorifier l’homme et d’améliorer son passage sur terre alors que le culte dû au Seigneur a pour vocation de l’adorer Lui, et Lui seul, et à lui rendre grâce pour nous avoir donné la vie éternelle.

L’idéologie de Babylone est toujours présente et active de nos jours.

La Parole de Dieu nous l’annonce dans le livre de l’Apocalypse et particulièrement le chapitre 17, versets 1-18.

« L’un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint me parler : Viens ici, me dit-il, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. Les rois de la terre se sont livrés à la débauche avec elle, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution. Il me transporta alors en esprit dans un désert. Je vis une femme assise sur une bête au pelage écarlate. Cette bête était couverte de titres offensants pour Dieu, elle avait sept têtes et dix cornes. La femme était vêtue d’habits de pourpre et d’écarlate, et parée de bijoux d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait à la main une coupe d’or pleine de choses abominables et d’obscénités dues à sa prostitution. Sur son front, elle portait gravé un nom mystérieux signifiant ‘La grande Babylone, la mère des prostituées et des abominations de la terre’. Je vis qu’elle était ivre du sang de ceux qui appartiennent à Dieu et de ceux qui ont rendu témoignage à Jésus. » Verset 18 : « Cette femme que tu as vue représente une grande ville qui exerce son pouvoir sur tous les souverains du monde. »

Revenons aux caractéristiques de BABYLONE.

Après avoir assassiné Abel, Cain s’éloigna de l’Eternel et fonda une ville qu’il appela Hénoch, du nom de son fils (Genèse 4 : 17). Certains commentateurs supposent que Caïn initia ses descendants à l’occultisme (Hénoch signifiant « initié »), pratique abominable à laquelle les générations antédiluviennes se sont de toute évidence adonnées au point que Dieu devait décider de les exterminer. Mais le déluge n’a pas changé le cœur de l’homme. Nimrod s’est élevé et a régné sur Babel.

Babylone illustre à chaque période de son histoire le principe d’une dualité politique et religieuse que la Bible nous révèle par son premier livre, son dernier livre, mais également par sa partie centrale. C’est en effet dans la Babylone Chaldéenne que Nebucadnetsar, alors à l’apogée de sa puissance, se fait passer pour Dieu et oblige ses sujets à l’adorer. Avec lui, c’est donc la cité de Babylone tout entière que Dieu condamne pour l’avoir bravé en adorant un homme.

La grande prostituée décrite dans Apocalypse 17 est assise sur les eaux ; elle exerce donc une autorité spirituelle incontestable sur des peuples, des foules, des nations, et des langues d’origine très différente. L’heure viendra où un système syncrétique et agnostique remportera tous les suffrages. Ce sera une étrange combinaison de protestantisme, de catholicisme romain, d’athéisme et de toutes sortes d’idéologies amalgamées sous le patronage de l’œcuménisme (Babylone Religieuse) et du Nouvel Age, mais rejetant unanimement Jésus-Christ.

La Babylone de la fin de temps sera certainement la plus puissante des Babylones mentionnées dans l’Ecriture. L’antéchrist aura accompli à la perfection ce que ses prédécesseurs n’auront fait qu’ébaucher en recherchant l’union de l’Église et de l’Etat. Les pouvoirs religieux (Babylone Religieuse) et politique (Babylone Politique) et économique (Babylone économique) seront à cette époque intimement liés, comme la prostituée l’est avec la bête. La Babylone Religieuse sera ivre du sang des saints, elle persécutera les vrais chrétiens comme les Pharisiens persécutèrent les premiers croyants.

Ces événements, anciens de plus de cinq mille années, influencent nos actions, et le fonctionnement de nos églises.
Le projet de la tour de Babel réside encore en nous et il a remplacé les commandements de Dieu par un projet concentré sur l’homme et élevant ses propres capacités.

GLOIRE AU SEIGNEUR JESUS CHRIST !

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